Le deuxième article de la série de trois de Jean-Yves Carfantan plein d’enseignements pour comprendre le Brésil d’aujourd’hui.
Le clientélisme fragilise tout le système démocratique. Les acteurs politiques tendent à travailler pour des intérêts particuliers spécifiques au lieu de travailler pour l’ensemble de la collectivité, qu’il s’agisse de la région, de l’Etat fédéré ou de la République fédérale. Dans cette logique, l’élu (municipal, de l’Etat fédéré, du Congrès fédéral) est tributaire ou otage de sa clientèle, des groupes d’intérêts et des réseaux politiques qui ont organisé, soutenu et favorisé son élection. Cette clientèle ne s’identifie pas à une cause, à une vision commune des défis et des perspectives d’évolution de la nation. Elle attend de la formation politique à laquelle elle adhère (ou qu’elle soutient) et des élus du parti des solutions à des attentes, des revendications, des demandes particulières. Les élus doivent donc prendre en compte les intérêts de leur clientèle en laissant de côté d’autres secteurs de la population qui ne bénéficieront pas des mêmes avantages.
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