Un mouvement évangélique d’origine brésilienne, aux pratiques signalées par la Milivudes, tente de recruter chez les étudiants fragilisés par la crise du Covid-19

Le pire du Brésil essaie de s’infiltrer en France

Selon l’Unadfi, le CAU est un mouvement religieux d’origine pentecôtiste fondé au Brésil en 1977 par Edir Macedo. Sa doctrine repose sur ce postulat : « La foi guérit tout ». Son fondateur prêche « la guérison de tous les maux par le Saint-Esprit », sur fond de « discours apocalyptiques. » Par exemple, le fondateur assure que le coronavirus est « une tactique de Satan pour affaiblir les gens, qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur. »

Ce mouvement brésilien comptabilise à ce jour douze millions de fidèles dans le monde, selon l’Adfi. En France, son principal lieu de culte se situe à Paris, dans le 10e arrondissement. Il promet à ses membres «une guérison spirituelle», face aux «esprits malins.» Pascale Duval déplore qu’aujourd’hui «il y ait encore une grande méconnaissance du phénomène sectaire et de ce fait un isolement des victimes.»

Chaque fidèle doit verser « une contribution financière équivalente à 10 % de leur revenu. » « Cette église évangélique est très puissante au Brésil et a contribué à l’élection du président brésilien Jair Bolsonaro », ajoute Marie-Françoise Bardet.

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