Au fil des derniers mois, la politique économique menée par le Président brésilien a été de plus en plus marquée par un populisme caractérisé. Cela est vrai en matière de gestion des comptes publics. Cela est désormais évident en ce qui concerne les rapports entre l’Etat fédéral et grandes entreprises qu’il contrôle. En février dernier, Jair Bolsonaro a clairement montré que ces firmes ne disposaient pas d’une véritable autonomie de gestion. En remettant en cause la politique de prix de Petrobras et en renvoyant brutalement le CEO en place depuis début 2019, le Président fragilise la compagnie et la filière nationale du pétrole dont elle est l’acteur central. Les quatre articles de cette série sont consacrés à évaluer les risques auxquels le populisme de Bolsonaro expose une filière majeure de l’économie brésilienne. Après une introduction, on évoquera la situation de Petrobras à la veille de l’investiture du Président (janvier 2019). Un troisième article sera consacré à la formation des prix des carburants, la hausse récente ayant été le prétexte choisi par le chef de l’Etat pour justifier son interférence désastreuse dans la gouvernance de la compagnie nationale. Enfin, un dernier article évoquera précisément les contraintes nouvelles que le Président populiste impose à Petrobras et à la filière brésilienne du pétrole.
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