En 2023, l’État du Ceará au Brésil a enregistré 1,25 TWh de pertes d’énergie non techniques, communément appelées ‘gatos’, soit assez pour alimenter les villes de Caucaia, Maracanaú, Sobral et Juazeiro do Norte pendant un an. Ces pertes représentent 15,6% de l’énergie totale et placent le Ceará comme le troisième État du Nord-Est avec la plus grande incidence de vol d’énergie.
La différence entre les pertes réglementaires et les pertes réelles, qui est le montant effectivement volé, est absorbée par les distributeurs, une partie étant répercutée sur les consommateurs. En 2023, cette disparité a atteint son plus haut niveau depuis 2008, avec un impact estimé à 6,3 milliards de R$ pour les Brésiliens, affectant à la fois le prix de l’énergie et sa qualité de fourniture.
Les vols d’énergie entraînent également des risques d’accidents, parfois mortels, et ne se limitent pas aux zones socialement vulnérables, mais sont également présents dans les quartiers riches, où les consommations sont plus importantes.
La sécurité publique est également concernée, le vol d’énergie étant un crime passible d’une peine de un à quatre ans de prison. En 2023, 39 personnes ont été arrêtées pour ce crime dans le Ceará, et 33 987 fraudes ont été identifiées par Enel Ceará.
Pour prévenir ces vols, Enel Ceará mène des actions éducatives et des projets comme ‘Energia Legal’, visant à combattre le vol d’énergie et à promouvoir la consommation consciente et la sécurité.
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