Les produits similaires, tels que les composés laitiers et les huiles mixtes (au lieu de l’huile d’olive), occupent de plus en plus de catégories dans les supermarchés. Les experts estiment que, face à l’inflation alimentaire et à l’intention des marques de pénétrer d’autres marchés, ces produits resteront durablement sur les étagères.
L’augmentation de l’offre de produits similaires au lait, yaourt et fromage fondu a attiré l’attention des organismes de protection des consommateurs, conduisant à la création de lois pour signaler ces produits dans les magasins.
Pour réduire les coûts de production et offrir des produits à des prix compétitifs, les entreprises alimentaires misent sur la fabrication de produits similaires. Par exemple, le « crème culinaire » est proposé comme alternative à la crème fraîche, et le mélange laitier comme substitut au yaourt.
Exemple ces deux produits ont comme un air de ressemblance vous ne trouvez pas, et pourtant ils sont très différents:
De même ces deux là:
Wandemberg Almeida, économiste et conseiller au Corecon-CE, explique que cette stratégie permet de maintenir la consommation pendant les périodes d’incertitude économique, surtout pour les ménages à faible revenu. Il souligne que l’inflation des produits de base impacte négativement l’économie, car les salaires n’augmentent pas au même rythme que les prix des produits.
Cependant, bien que cette stratégie soit avantageuse pour les entreprises, elle est moins bénéfique pour les consommateurs, qui achètent des produits de moindre qualité ne répondant pas toujours à leurs besoins.
Les produits similaires doivent respecter certaines régulations du MAPA, notamment contenir plus de 50% d’ingrédients d’origine animale, même avec des additifs. Les fabricants doivent aussi se conformer aux normes de l’Anvisa concernant les additifs, l’étiquetage et l’emballage. Pour identifier ces produits, les consommateurs sont encouragés à lire attentivement les étiquettes.
Le phénomène des produits similaires devrait continuer à croître, soutenu par la nécessité économique. Roberto Kanter, économiste spécialiste en commerce de détail, prévoit que même avec une baisse de l’inflation alimentaire, cette catégorie de produits pourrait attirer encore plus de consommateurs, en particulier dans les régions où la classe moyenne est plus présente.
Malgré une meilleure reconnaissance des produits similaires par les consommateurs, les associations de défense des consommateurs soulignent que la confusion persiste dans les supermarchés, où les produits originaux et leurs alternatives sont souvent mélangés sur les mêmes étagères.
Le Procon Fortaleza travaille sur un projet visant à recommander aux magasins de séparer ces produits avec une information claire sur leurs différences de composition.
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