Les chercheurs brésiliens de l’Université de Para à BELEM viennent de rendre public les premiers résultats de leurs études sur la contribution supposée du fleuve Amazone dans ce phénomène. Ils ont ainsi établi, après 8 campagnes océanographiques, que les concentrations en azote relevées en superficie de la colonne d’eau du plateau continental amazonien, n’ont jamais été aussi élevées depuis 10 ans.
Les scientifiques estiment que des facteurs anthropiques tels que l’agriculture, la déforestation, l’élevage, ou encore le dysfonctionnement du traitement des eaux usées urbaines domestiques et industrielles sont sans surprise à l’origine du phénomène.
Au Brésil, en particulier à Jericoacoara, des échouages massifs d’algues (qui ne sont pas des sargasses) sont également constatés en particulier cette année. On peut supputer que le phénomène a les mêmes causes: