Le ministre Alexandre de Moraes, président du Tribunal Supérieur Electoral (TSE), a ordonné au directeur de la Police Fédérale de la Route (PRF), Silvinei Vasques, d’arrêter « immédiatement » les opérations de corporation sur les transports publics des électeurs ce dimanche (30), jour du deuxième tour des élections.
M. Moraes a établi que si Silivinei ne se conforme pas à l’ordre, il recevra une amende personnelle et horaire de R$ 100 mille et subira une destitution immédiate et une arrestation pour désobéissance et crime électoral.
Le TSE a été activé par la coalition du candidat du PT à la présidence de la République, Luiz Inácio Lula da Silva (PT). La campagne a affirmé que le PRF ferait des opérations et entraverait le transport public des électeurs (voir rapports ci-dessous).
Samedi (29), le TSE avait déjà déterminé que le PRF ne faisait pas d’opérations dans les transports publics, pour ne pas perturber le vote.
L’action menée aujourd’hui par la police fédérale de la route sur les routes brésiliennes avec des actions qui entravent le transport des électeurs a commencé à s’articuler dans la nuit du 19 octobre. Ce mercredi-là, le noyau dur de la campagne de Jair Bolsonaro s’est réuni au palais de l’Alvorada et a défini les actions fondamentales à mener dans la dernière ligne droite du second tour.
L’une d’entre elles est précisément l’opération qui est en cours depuis tôt ce matin : les chefs des organes qui assistent la justice électorale, tels que les forces armées, la police fédérale et la police routière fédérale, recevraient des instructions pour que leurs commandants soient attentifs au transport irrégulier d’électeurs, en particulier dans le Nord-Est.
De toute évidence, la marque de l’impartialité n’a jamais été un souci.
Depuis toujours, le commandement bolonariste s’attend à ce que seuls les éventuels mouvements irréguliers des électeurs de Lula soient interdits, empêchés ou entravés.
Dit un membre de la campagne :
- Il ne serait même pas nécessaire de donner un ordre explicite pour quoi que ce soit. Le personnel de ces forces de police étant essentiellement composé de partisans du président, la conséquence d’une telle opération est évidente.
Source:
La police routière cessera ses activités sur les routes brésiliennes après l’assignation du directeur de l’EST.
Selon GloboNews, Silvinei Vasques, directeur général de la police fédérale des autoroutes (PRF), interrompra les opérations sur les routes brésiliennes dans plusieurs États. Cette décision fait suite à une décision du ministre Alexandre de Moraes, président du Tribunal supérieur électoral (TSE), qui a exigé que la force cesse « immédiatement » ses opérations sur les transports de passagers. Dans une lettre envoyée samedi aux directeurs de PRF, M. Vasques a déclaré que les actions « qui ne sont pas en conflit » avec la décision d’interdiction de l’EST doivent « suivre leur cours naturel » jusqu’au 1er novembre.