Le pouvoir exécutif brésilien a cédé aux pressions des partis de droite et de centre droit

Le pouvoir exécutif brésilien a cédé aux pressions des partis de droite et de centre droit en acceptant le transfert d’importantes compétences des portefeuilles de l’Environnement et des Peuples autochtones vers d’autres ministères. Cette décision a terni l’image du président brésilien de gauche, selon la presse du pays.

Le Congrès brésilien a infligé plusieurs défaites à la ministre de l’Environnement, Marina Silva, en une seule journée, le mercredi 24 mai, avec l’approbation de Luiz Inácio Lula da Silva, rapporte le journal Folha de São Paulo. Selon ce journal de centre-gauche, le président brésilien a cédé à la pression du « centrão », une importante coalition opportuniste de partis de droite et du centre droit qui domine la Chambre des députés.

La crise a débuté avec l’adoption, le mercredi 24 janvier, par une commission parlementaire, d’une version modifiée d’un projet de loi réorganisant les ministères. Le nouveau texte affaiblit la politique environnementale du gouvernement en transférant des compétences importantes des portefeuilles de l’Environnement et des Peuples autochtones à d’autres ministères, dirigés par certains membres ou proches du « centrão », précise le journal.

Parmi les compétences perdues par le ministère de l’Environnement figure le contrôle du Registre environnemental rural, un instrument utilisé par les personnes.

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