Le Brésil cherche à renégocier un accord avec la France pour la construction d’un sous-marin à propulsion nucléaire. L’accord initial, signé en 2008, prévoyait le soutien français pour la conception de la partie non nucléaire du sous-marin, mais le projet a connu des retards en raison du besoin de transfert de technologie et d’équipement de la France. Le Brésil négocie actuellement l’achat d’équipements français pour le sous-marin, ainsi que la formation et le soutien pour intégrer le réacteur nucléaire au sous-marin. Cette nouvelle phase du projet pourrait nécessiter environ 25 milliards de reais. Les États-Unis s’opposent à la vente d’équipements et au transfert de technologie au Brésil, ce qui rend la négociation délicate. La France pourrait également voir cette opportunité comme une réponse aux actions américaines en matière de contrats de sous-marins. En outre, la France est intéressée par l’uranium brésilien en raison de la crise d’approvisionnement en gaz liée à la guerre en Ukraine. Cependant, le Brésil devra négocier un accord de garanties avec l’AIEA pour garantir la sécurité du combustible nucléaire. La Marine brésilienne demeure engagée dans la collaboration avec la France pour le projet Prosub.
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