L’Agence française de développement (AFD) indique qu’elle dispose d’environ 500 millions - plus de 3 milliards de R$ au taux de change actuel - pour financer de nouveaux projets publics et privés au Brésil en 2021.
Les opérations avec les compagnies des eaux et des égouts, qui devraient entamer un cycle d’investissement en raison du nouveau cadre juridique en matière d’assainissement, et les prêts aux municipalités (pour les travaux de mobilité urbaine, les décharges, l’éclairage public) font partie des principaux prêts négociés par l’agence. L’institution négocie également avec deux banques privées, dont les noms sont gardés en réserve, afin d’avoir des lignes de crédit pulvérisées qui peuvent atteindre plus d’emprunteurs.
Selon le directeur régional de l’AFD, Philippe Orliange, le planning de l’agence indique la capacité à approuver l’année prochaine un financement de 300 millions pour le secteur public et de 200 millions pour l’initiative privée. Les prêts publics peuvent être accordés avec ou sans garantie souveraine du Trésor public. Les autres opérations sont gérées par Proparco, la branche privée de l’agence française.
Le portefeuille cumulé de l’AFD au Brésil, l’un des cinq plus grands pays bénéficiaires de ses prêts dans le monde, atteint déjà 2 milliards - l’équivalent de plus de 12 milliards de R$. Tous les crédits doivent être liés à la réalisation des objectifs de développement durable définis par l’ONU pour la période 2015-2030.