La France et le Consórcio Nordeste établissent un partenariat pour favoriser le tourisme durable sur la Route des émotions

Un accord entre le Consórcio Nordeste et le gouvernement français vise à stimuler le tourisme durable par le biais de la Route des émotions, qui englobe 14 municipalités situées à la frontière entre les États de Ceará, Piauí et Maranhão.

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C’est sur cette route que se trouvent la plage paradisiaque de Jericoacoara, le delta du Parnaíba et les Lençóis Maranhenses, véritables cartes postales.

Le projet est né de l’articulation des chambres thématiques de l’agriculture familiale, du tourisme et de l’environnement du Consórcio Nordeste et entend former les habitants des communes, principalement dédiées à l’agriculture familiale, à la pêche et à l’artisanat. Bien qu’elle existe depuis de nombreuses années, la Rota n’a fait que remplir les poches du secteur privé, sans contrepartie pour la population locale.

Aujourd’hui, les gouvernements de Ceará, Piauí et Maranhão ont l’intention d’institutionnaliser le projet et d’y inclure la population. Les pourparlers avec la France ont débuté en 2019 et le projet devrait commencer à être mis en œuvre au premier semestre de l’année prochaine. L’investissement est estimé à environ 6 millions d’euros, déboursés pour moitié par la France et pour moitié par les trois États.

« En plus de la beauté naturelle, ce type de tourisme attire des personnes qui veulent connaître ceux qui y vivent et la force de leurs racines. C’est très significatif », renforce Izolda Cela, gouverneur du Ceará. « Nous partageons des valeurs communes, la préservation de l’environnement, la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la biodiversité. Nous voulons favoriser la conception et la mise en œuvre de politiques publiques qui permettent l’inclusion des communautés locales dans l’économie et, en particulier, des personnes issues de l’agriculture familiale dans le tourisme qui se développe sur la Route des émotions. Nous espérons contribuer à un avenir meilleur pour le Brésil et la planète », ajoute Pierre-Adrien Romon, de l’ambassade de France au Brésil.

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