En 1969, Leila Diniz ouvrait la voie à la révolution sexuelle au Brésil

Il y a cinquante ans, l’actrice Leila Diniz scandalisait un Brésil conservateur et dirigé par les militaires. Dans un langage libre et fleuri, elle donnait le signal d’une révolution sexuelle et morale menacée par l’ère Bolsonaro.

20 novembre 1969 : en « une » de l’hebdomadaire alternatif brésilien O Pasquim, une jeune brune rit à gorge déployée, une serviette de bain nouée sur la tête. Effrontée, démaquillée, elle semble se moquer de quelqu’un, de quelque chose, peut-être même de la société. « LEILA DINIZ : & $£7 ! », titre la revue en caractères gras et lettres capitales. Comme si, sous le choc, les éditeurs étaient restés étranglés. Sans voix.

article du journal Le Monde

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