COVID-19, une leçon de géopolitique #02 - Le Brésil face au virus - Le Dessous des cartes | ARTE

En plus d’une crise sanitaire annoncée, le Brésil vit une crise politique, entre un président qui minimise la dangerosité du virus et refuse d’appliquer les consignes de confinement de l’OMS, les gouverneurs de certains États qui choisissent de désobéir au pouvoir central pour limiter les contaminations, sans oublier le ministre de la Santé qui s’oppose lui aussi au président, jusqu’à Twitter qui a choisi de censurer certaines des publications de Jair Bolsonaro.

Cartes à l’appui nous verrons pourquoi le COVID-19 pourrait faire des ravages au Brésil, au pays du gigantisme et des inégalités, et nous donnerons la parole à Aurélien Francisco-Barros, jeune réalisateur franco-brésilien.

La pandémie du coronavirus nous fait prendre conscience, comme jamais, de notre appartenance au « village global » et de nos interdépendances : désormais, Londres regarde Paris, qui regarde Milan, qui regarde Pékin, pour savoir à quoi va ressembler le jour d’après. En parallèle, les pays ne vivent pas tous la pandémie de la même manière, parce que les mesures politiques prises ne sont pas exactement les mêmes d’un État à l’autre, parce que la géographie du pays a des incidences sur les modalités de contamination, ou encore parce que les modes de vie, les pratiques culturelles diffèrent.
Profitons-en pour améliorer notre connaissance du monde, réviser aussi nos fondamentaux : et si le COVID-19 nous invitait à changer d’échelle ?

« COVID-19, une leçon de géopolitique » : un nouveau format mêlant cartes, extraits du « Dessous des cartes », entretiens par Skype. Le principe : zoom sur un pays, son approche spécifique de la pandémie, et ce qu’il faut savoir des fondamentaux de son Histoire, sa géographie. Le tout réalisé avec les moyens du bord, car toute l’équipe du DDC est en télétravail : bref, une « géopolitique du confinement ».

J’ai passé octobre et novembre 2019 au Brésil, tout est ouvert, il n’y a aucun confinement, l’industrie et le commerce marchent à fond, seuls obligations le port du masque dans les magasins et lieux clos et prise de température ici et là.
J’ai un ami médecin urgentiste dans une ville de 126.000 habitants il y a eu 20 décès du aux conséquences du coronavirus. J’ai eu des amis testés +, ils se soignent à la hydroxychloroquine qui n’est pas interdit, il reste chez eux 8 jours et c’est terminé. Ca c’est la réalité du quotidien lorsque l’on vit au Brésil.

Merci pour votre commentaire. Chacun a une expérience différente de la réalité et il est bon que l’on puisse s’en faire une idée en ayant différents sons de cloche.