Covid : l’OMS renomme les variants pour limiter les stigmatisations
Face à ces appellations « stigmatisantes et discriminatoires (sic) », l’Organisation va donc simplifier les choses en leur donnant des noms de lettres grecques… L’idée est d’avoir des noms « faciles à prononcer et à retenir », mais aussi d’éviter des appellations « stigmatisantes et discriminatoires » faisant référence au lieu où les premiers cas de variant ont été détectés, a expliqué l’Organisation mondiale de la santé dans un communiqué.
Ainsi, le variant B.1.1.7, d’abord identifié au Royaume-Uni, a été baptisé Alpha. Le B.1.351, identifié pour la première fois en Afrique du Sud, devient Beta. Et le variant P. 1, détecté au Brésil, Gamma.
Pas sûr que les gens comprennent mieux « Gamma » que « Brésil », que les gens soient versés en lettres grecques, que « P.1 » aie été discriminatoire et que « Beta » ne soit mal interprété…
Un autre avatar du « wokisme » qui nous vient des Etats-Unis et n’est pas récent; de la même façon nous n’avons plus depuis quelques années de chômeurs mais des demandeurs d’emploi et plus de balayeurs, mais des techniciens de surface… Notre civilisation évolue dans le bon sens, c’est certain.
Je ne suis pas fan des euphémismes et du relookage en général mais il est vrai que, dans le cas présent, c’est assez stigmatisant pour les anglais, les indiens ou les brésiliens qui ont déjà assez d’ennuis comme ça avec la pandémie. Et puis, franchement, l’alphabet grec n’est pas compliqué à dire et c’est juste un mot qui d’ailleurs n’a^pas besoin de traduction. Je ne vois pas de rapport avec cette mode du wokisme ; dans ce cas, il s’agit de simplifier les choses.
Pour comprendre qu’il y a stigmatisation quand on nomme le variant indien variant indien ou un virus chinois virus chinois, il faut s’appeler Trump, le reste du Monde aura compris que ni les indiens ni les chinois ne sont responsables de l’apparition de ce variant dans leur pays. C’est bien ce qu’on appelle le wokisme qui conduit à voir de la stigmatisation partout et surtout là où il n’y en a pas. Je ne verrais pas plus de stigmatisation dans le fait de parler d’un tremblement de terre en Chine. Le wokisme est une invention récente, contrairement aux virus, avec lesquels on avait aucun problème d’indication géographique par le passé. Je ne connais aucun espagnol qui se soit révolté que la grippe espagnole s’appelle comme cela…
•1918-19: Grippe « espagnole » (H1N1)
•1957-58 : Grippe « asiatique » (H2N2)
•1968-69 : Grippe de « Hong Kong » (H3N2)
•1977 : Grippe « russe » (H1N1)
Affecter une lettre grecque à la place nous fait perdre l’information de l’origine géographique, ce qui est dommage pour des virus dont l’origine et la propagation géographique sont des caractéristiques essentielles.
Nous sommes bien dans le même schéma de la « cancel culture » ou la crainte de nommer les choses nous mène tout droit au ridicule, ce qui n’est pas bien grave lorsque cela nous permet de nous en gausser, mais bien plus préoccupant, nous mène à l’auto censure. Avant on appelait un chat un chat, maintenant on l’appelle « félin domestique ». Avant on nommait les cyclones avec des prénoms féminins, récemment on a ajouté des prénoms masculins. (parité, stigmatisation… tout ça). Le problème avec la connerie c’est qu’elle n’a pas de fin. Les Mathilda se révoltaient qu’on puisse les comparer avec un cyclone, maintenant c’est Gérard qui va gueuler… En un sens, on a bien une parité, l’un comme l’autre sont aussi bêtes et n’ont pas compris qu’on ne les comparaient pas avec un cyclone.
Est-ce que c’était mieux avant ? Oui ! Ou pour paraitre moins définitif, c’était pas pire…
Pour le moment, nommer les variants par l’indication de leur zone géographique d’apparition a juste réussi à faire rire presque tout le monde. J’attends le variant lyonnais de pied ferme et je préfèrerais savoir qu’il est lyonnais que grecque, ça me serait plus utile. Faut se décontracter. #Inventeunvariant
