Pourquoi ce titre ? Parce que je repars au Brésil le jour même où la NASA relance sa conquête de la Lune avec le départ de la première fusée du projet Artémis. Toutes proportions gardées c’est un heureux hasard et certainement une année charnière et un nouveau départ.
Départ le lundi 29 août de Lyon pour une première escale à Lisbonne, puis la traversée de l’Atlantique vers Fortaleza. Le programme est de passer quelques jours à Fortaleza où je dois faire ma demande de visa de regroupement familial, puis ensuite, par le bus, direction Jericoacoara où nous allons séjourner environ deux mois et demi.
2022-08-29T08:00:00Z
Me voilà à l’aéroport de Lyon. Je ne pourrais jamais remercier assez l’inventeur de la valise à roulette !
J’ai déjà bien entamé mon budget en prenant le tramway de la Part-Dieu à l’aéroport (16 euros…)
En attente de l’enregistrement de ma valise. Y a plus qu’à… attendre.
Eh bien voilà, après de longues démarches administratives, un rendez-vous de plus d’une heure à la police fédérale à Fortaleza aujourd’hui, un autre rendez chez le notaire, et avec l’aide indispensable de mon avocat, je suis enfin à moitié brésilien ! Je suis à partir d’aujourd’hui résident permanent.
Déception, la plage principale n’est plus ce qu’elle était, elle est envahie d’algues (ce ne sont pas des sargasses), que la municipalité s’efforce de repousser un peu plus loin à coup de bulldozer. Le but est de libérer une partie de la plage pour laisser l’accès libre à la fois aux baigneurs et aux quelques barques de pêcheurs qui subsistent. Ça fonctionne mais la vue de ces centaines de tonnes d’algues n’est pas très agréable… Pour l’odeur, disons que ça sent la mer, et l’algue, mais sans plus, rien à voir avec la pestilence de la Guadeloupe.
Sinon, Jeri est toujours Jeri ! Pas beaucoup de français contrairement aux mois de juillet et août. En quatre ans, je ne trouve pas que Jeri ait changé.
Panneau publicitaire d’une agence de tourisme pour la route des émotions telle qu’on l’appelle ici, en gros la région qui va de Fortaleza jusqu’à Sao Luis
c’est un heureux hasard et certainement une année charnière et un nouveau départ.
