Au Brésil, l'obsession de l'hygiène

Les Brésiliens, un peuple propre, donc ? Carlos, jeune ouvrier en bâtiment, hésite : «Ils sont propres sur eux, mais ils jettent leurs déchets sur la voie publique.» Et comme au Brésil, le réflexe de classe n’est jamais loin, voilà Gabriela, 24 ans, qui jure le plus naturellement du monde que les pauvres seraient moins propres, ce qu’une simple observation empirique suffit à démentir. «Ils ne savent pas que si on ne prend pas son bain, si on ne se lave pas les dents tout le temps, on attrape des maladies», martèle la jeune fille.

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