La chanson « La Rua Madureira » de Nino Ferrer, écrite en 1969, décrit une histoire d’amour entre le narrateur et une femme brésilienne. Malgré le fait qu’il n’ait jamais visité la rue Madureira à Rio de Janeiro, la chanson évoque la saudade, un sentiment de nostalgie profonde. Le texte oscille entre des moments lumineux de rencontre et des moments sombres de séparation et de tragédie.
La chanson est considérée comme un classique franco-brésilien, avec une musique bossa nova inspirée de Jobim. Le narrateur exprime son amour et sa nostalgie pour Rio, bien qu’il n’y soit jamais allé. L’auteur souligne que l’histoire est une fiction, mais il mentionne un accident d’avion tragique en 1973 entre Rio et Paris impliquant la Varig, qui a inspiré des éléments de la chanson.
L’article évoque également une autre chanson, « Samba de Orly » de Chico Buarque, qui parle de l’exil et de la saudade ressentis par les Brésiliens à l’aéroport d’Orly. La chanson est sortie en 1971 sous les noms de Chico Buarque, Toquinho, et Vinicius de Moraes. L’auteur explore également la chanson « Samba do avião » d’Antonio Carlos Jobim, célébrant le retour d’un carioca à Rio après un éloignement.
L’article conclut par une réflexion personnelle de l’auteur sur ses propres expériences de voyage entre Orly et Galeão, soulignant le lien émotionnel avec ces aéroports et exprimant sa propre saudade d’Orly et de Galeão.
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