Les peuples indigènes du Brésil luttent contre la spoliation de leurs plantes et savoirs traditionnels, souvent exploités par des entreprises étrangères sans leur consentement, un phénomène qualifié de « biopiraterie ». Des ressources comme l’açaï, le guarana, et la stévia, qui ont des propriétés très recherchées, sont brevetées sans bénéfice pour ces communautés. Bien que la Conférence de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ait récemment adopté un traité pour protéger ces droits, des défis subsistent, notamment le partage équitable des bénéfices et la non-rétroactivité pour les brevets déjà déposés.