De la taille d’une carte bancaire et biométrique, la nouvelle carte d’identité dévoilée début mars ne se prête pas encore à l’identité numérique, sur laquelle planche pourtant l’État depuis 2018. Mais cela devrait être le cas dans un second temps.
Elle a été officialisée cette semaine pour un lancement généralisé à l’ensemble du territoire français le 2 août. La nouvelle carte d’identité, électronique en raison de la puce infalsifiable qu’elle intègre, promet d’être plus sécurisée que la carte actuellement en circulation, et de mieux contrer l’usurpation d’identité. Y seront consignées la photo du visage et les empreintes digitales de ses détenteurs.
À terme, ce nouveau document d’identité est voué à servir de support pour accéder à des services publics ou privés exigeant une identification robuste en ligne, et ouvrir ainsi la voie à une identité numérique régalienne, sur laquelle planche le ministère de l’intérieur depuis 2018. Ce volet devait être intégré à la nouvelle carte dès son lancement, mais a en fin de compte été totalement occulté.